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Date de création : 08.11.2011
Dernière mise à jour : 13.04.2015
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Procès en France : Khadija Benguenna contre Mezri Haddad (I)

Publié le 28/06/2013 à 06:28 par ridhabenkacem Tags : citation image moi monde bonne homme photo france histoire belle femme photos dieu femmes internet livre livres lecture
Procès en France : Khadija Benguenna contre Mezri Haddad (I)

 

 

Mezri Haddad, vous connaissez ? Oui, c’est notre ex ambassadeur auprès de l’UNESCO du temps de ZABA. Celui-là même, qui qualifiait les révoltés tunisiens de « horde » sauvage. Cet homme si controversé, nous intéresse aujourd’hui, non pas en tant que tel, mais à travers le combat qu’il livre à la chaine TV qatarie, « al-Jazeera » et de sa présentatrice vedette, l’algérienne, Khadija Benguenna. Le procès, car procès il y a, a lieu en France, pays des droits de l’homme, et c’est l’algérienne qui poursuit le tunisien, devant le parquet parisien, pour des faits qui remontent au 5 février 2013. En effet, Mezri Haddad, a comparu, mercredi 19 juin 2013, devant la XVIIème chambre du Tribunal de Paris, suite à une plainte déposée contre lui, par Khadija Benguenna, qui a également, attaqué en justice, la chaîne France 3, suite aux propos tenus par Mezri Haddad, dans l'émission« Ce soir ou jamais ».Le verdict est attendu pour le 17 septembre prochain.

 

Dans ce qui va suivre, vous allez découvrir des vérités inédites, sur des personnages que vous connaissez et qui n’ont jamais cessé de nous intriguer et de nous faire des misères, à nous autres tunisiens. Je parle de ce monde étrange et cosmopolite, qui s’agite devant et derrière les caméras et micros de la chaine TV, « al-Jazeera » Je vous demande de vous armer de votre courage et de votre patience et de poursuivre cette lecture, jusqu’au bout. Je vous demande également, de ne pas oublier de zieuter les vidéos qui font partie intégrante de ce document, lisez, zieutez, vous serez édifié et instruits.

 

On est le 5 février 2013. Mezri Haddad est l’invité de l’émission « Ce soir ou jamais »  de la chaine France 3. Il accuse le Qatar, cet émirat bédouin, selon ses propres termes, d’antisémitisme à la fois, à travers sa chaines TV « al-Jazeera », en la personne de Khadija Benguenna et de son prédicateur, Youssef al-Qardaoui. Pour le second, l’accusation est facile à démontrer et vous en avez la preuve, dans la première vidéo ici-bas, postée sur Youtube. Vous connaissez peut-être, mais c’est réellement étonnant, d’écouter ce prédicateur, faire l’apologie de Hitler, parce qu’il a massacré les juifs. Mieux, à la fin de la vidéo, Youssef al-Qardaoui, souhaite être le prochain, sur la liste de Dieu, à aller massacrer les juifs ! Non, il ne parle pas des sionistes, mais des juifs. Cet homme est un monstre et sa place n’est pas parmi les hommes car, à mon avis, il n’en fait pas partie.

 

Mais, passons. Au cours de cette émission télévisée, Mezri Haddad, après avoir dénoncé les propos antisémites de Youssef al-Qardaoui, s’en est pris aussi, à la vedette algérienne de la chaine al-Jazeera, Khadija Benguenna, qu’il accuse aussi, de faire l’apologie d’Hitler, parque ce que, d’après elle, il accordait des facilités aux SS d’une division  composée de Bosniaques et tchétchènes, tous musulmans, autorisés à faire leurs prières, à tout moment de la journée. D’après Mezri haddad, cette apologie a été publiée en arabe, par Khadija Benguenna, sur sa page facebook. Khadija Benguenna nie avoir posté cette apologie sur sa page facebook et indique que la page incriminée n’est pas la sienne. Je vous donne l’adresse de cette page en vous prévenant que la page n’existe plus. « https://www.facebook.com/Khadjt » Forte de l’« impossibilité » de démontrer l’appartenance de cette page facebook à sa personne, Khadija Benguenna a intenté ce procès en diffamation, à Mezri haddad. Avant d’aller plus loin, je vous livre le contenu dument annoté, de ce massage incriminé par Mezri Haddad et posté sur la page d’une personne, qui se présentait donc, comme Khadija Benguenna. Lisez et encore une fois, vous serez édifié :

 

Khadija Benguenna, journaliste vedette d’Al Jazeera écrit : « Hitler était très tolérant envers les Waffen SS musulmans, il les laissait prier »,saluant au passage, « l’humanité d’Hitler »,qui autorisait les « soldats musulmans à faire la prière ».Elle réagissait à des photos d’archive de la Seconde Guerre mondiale, montrant des Waffen SS musulmans, en train de prier. « Voici une image rare de musulmans de l’armée allemande, dans la Seconde Guerre mondiale, où Hitler leur avait alloué des heures de prière » explique Khadija Benguenna. Elle ajoute : « Cette photo, qui avait suscité beaucoup de débats autour de son authenticité est bien réelle, et il s’agit de musulmans bosniaques et de djihadistes tchétchènes, qui ont vécu sous l’oppression du régime communiste et laïc, aussi bien en Yougoslavie qu’en Union soviétique de l’époque, qui les ont privés du droit de prier, et leurs mosquées avaient été démolies. »


Elle précise également : « La victoire des Allemands a été l’occasion pour les musulmans de s’allier avec l’armée allemande, parce qu’ils ont retrouvé la liberté d’exercer leur foi islamique. D’autant qu’Hitler était très tolérant envers les musulmans, et il avait des savants musulmans parmi ses conseillers. ».A la fin de son commentaire, elle ajoute : « Mais étant donné que les médias sont entre les mains des Juifs, ils ont occulté cette vérité et ils ont concentré leurs efforts sur la surenchère autour de l’Holocauste. » Elle termine, en s’adressant à ses lecteurs arabophones : « Bientôt je vous transmettrai en deux parties, les positions d’Hitler envers les musulmans. »

 

Permettez-moi, maintenant, cette petite digression afin de vous présenter cette algérienne, qui est le visage féminin emblématique de la chaine TV, « al-Jazeera »,j’ai nommé Khadidja Benguenna. Elle est diplômée de l’Institut des Sciences politiques et de l’Information (ISPI) de l’Université d’Alger. Après un séjour en France, elle a travaillé à Radio Suisse international. Elle part en 1996 rejoindre l’équipe d’« al-Jazeera » au Qatar. Elle s’est fait remarquer pour ses émissions d’actualité politique internationale, ainsi que pour ses programmes sociaux et religieux, ce qui lui a permis d’interviewer de nombreux acteurs du monde politique, dont Mouammar Khadaf, Mahmoud Ahmadinejad, et d’autres personnalités, comme Dominique de Villepin ou Carla Bruni-Sarkozy.

 

Elle a été la première présentatrice arabe d’« Al Jazeera » à mettre le hidjab. En 2007, le magazine Forbes la classe comme l’une des dix femmes les plus influentes du monde arabe. En 2008, elle reçoit Le Prix des femmes des médias arabes. Puis en décembre 2011, Le Prix des Droits de l’Homme ( ???) de l’Institut Euro-arabe. Elle s’est notamment, engagée à maintes reprises, en faveur de la promotion de la femme arabe, soulignant entre autres l’importance du rôle des femmes dans les médias. Et elle utilise maintenant, sa notoriété pour la promotion de l’image d’Hitler. Elle fait sans complexe, l’apologie du Führer parce qu’il autorisait la prière aux soldats musulmans, dont certains ont servi dans des camps d’extermination. Elle porte une accusation antisémite explicite, mais si banale, contre les Juifs, en leur reprochant d’avoir « les mains sur les médias »,un peu à l'image du Qatar, en somme, et de sa chaine de TV,« al-Jazeera » dont elle la vedette incontestée.


Son admiration pour le fondateur du nazisme, rappelle l’admiration, en 1943, du Grand Mufti de Jérusalem, le sinistre Amin el-Husseini, qui avait formé des troupes musulmanes bosniaques, les sinistres « Divisions 5anjar »,sorte de Waffen SS musulmans, qu’il avait personnellement recruté pour Hitler. « 5anjar » devint la division nazie la plus importante du troisième Reich avec en tout, 26 000 hommes, et participa activement, au génocide des populations serbes et juives. Le Mufti, sponsorisé par l’Allemagne nazie, participa à la solution finale. Il se rendit en mars 1944 à Auschwitz, le plus grand camp de concentration et d’extermination d’Europe, où il admonesta les gardes, près des chambres à gaz, en leur enjoignant de travailler plus diligemment !

 

Khadidja Benguenna,  la nostalgique du nazisme, l’adoratrice d’Hitler, rien que parce qu’il a permis la prière des Waffen SS musulmans, semblerait oublier que l’Emir pour lequel elle travaille et qui vient à peine de passer le pouvoir à son fils, est l’ami personnel d’Israël. Mais cela, c’est une autre histoire, n’est-ce pas ? Des admirateurs de Khadidja Benguenna décrivent cette division musulmane des SS, comme « la crème de l’Islam ».Pendant la Guerre 1939-45, à part ces volontaires musulmans bosniaques, dans l’armée allemande nazie, d’autres musulmans d’Afrique du Nord ont travaillé dans la Brigade allemande nord africaine, formée à Paris, dans les milieux de l’immigration, par les agents français de la Gestapo. Cette brigade a participé au ratissage des maquis, en Dordogne. Les livres d’histoire rapportent la cruauté de ces collabos du Maghreb, et leurs nombreux crimes, contre des Résistants français, ils ne faisaient pas cela, dans le but de libérer leurs pays du joug colonial, mais pour des raisons idéologiques et personnelles.


Revenons maintenant, au cœur de notre sujet. A la suite de l’émission du 5 février dernier et des propos tenus par Mezri haddad, Khadija Benguenna, en bonne journaliste, s’est fendue d’un communiqué de presse. Le voilà tel quel :


Communiqué de presse de la Journaliste Khadija Benguena
 

Propos diffamatoires tenus lors de l’émission « Ce soir ou jamais »

 
L’émission « Ce soir ou jamais », diffusée en direct lundi 5 février dernier, a été le théâtre d’un débat riche et animé sous l’intitulé « Qatar : ami ou ennemi public numéro 1 ». Les invités du plateau de F. Taddéi étaient Mezri Haddad, ancien ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, Richard Labevière, essayiste, Valérie Debord, ancienne députée, Karim Sader, consultant et Nabil Ennasri, chercheur spécialisé sur le Qatar. Les participants ont débattu avec passion d’un sujet qui retient légitimement depuis de longs mois l’attention de l’opinion française. Cependant, la fin de l’émission a donné l’occasion à l’un des participants,  M. Haddad, de proférer à mon encontre des accusations d’une extrême gravité.


A partir de la 36e minute, M. Haddad s’est lancé dans une critique particulièrement radicale de « l’émirat bédouin » selon la terminologie qu’il a utilisée  et de sa chaîne de télévision Al-Jazira qui m’emploie. Je n’ai pas de commentaires à faire sur la substance des positionnements géopolitiques de l’ancien collaborateur du président Ben Ali, mais bien sur les accusations mensongères et donc tout à fait diffamatoires dont il a fait usage à mon encontre pour illustrer sa perception. Ses propos, tenus en direct au cours d’une émission de grande audience, apparaissent à moi-même comme à tous ceux qui me connaissent comme aussi dommageables qu’ils sont  infondés et donc  inacceptables.


A la minute 38’08, M. Haddad après m’avoir présentée comme «une vedette admirée par l’opinion arabe » m’a prêté des propos dont il a déclaré que je les avais tenus sur ma page Facebook. Il a affirmé ainsi sur un ton ne laissant pas place au doute que j’avais mis en avant «l’humanité d’Hitler » et, notes en main, il a lu ce qu’il a présenté comme la citation de mes propres termes, et notamment : « mais étant donné que les médias en France sont entre les mains des Juifs, ils ont occulté cette vérité et ils ont concentré leurs efforts sur la surenchère autour de l’Holocauste ». Durant plusieurs minutes  M. Haddad a martelé ainsi ses propos sans être jamais contredit : le présentateur de l’émission, Frédéric Taddéi, sans savoir qu’il s’agissait d’une usurpation d’identité et souhaitant écourter son temps de parole, a au contraire fini par reprendre  à son compte les accusations en déclarant « Mezri Haddad, je vous interromps : elle a parlé d’« humanité d’Hitler » et déjà on a tout compris ».


Or ces propos sont en fait absolument faux. Et il était parfaitement possible à M. Haddad de le savoir. En effet, si le « philosophe » qu’il prétend être avait, avant de proférer d’aussi graves accusations,  pris trente secondes de son temps pour vérifier leur véracité, il lui aurait été possible de savoir que ces propos inventés de toutes pièces m’ont été attribués le plus fallacieusement du monde. En effet, dès que j’ai été informée de cette rumeur, j’ai immédiatement rendu public un démenti explicite. Ce démenti, dont j’ai demandé sur mes deux comptes  Facebook  qu’il soit largement relayé, en langue anglaise comme en langue arabe,  a été repris  par plusieurs médias dont le site internet de la chaîne Al-Jazeera. Dès le 31 janvier, il était donc possible à quiconque souhaitait le savoir que je désavouais totalement ces propos, auxquels j’étais parfaitement étrangère, et que je me réservais le droit de traduire en justice quiconque ferait usage du résultat de cette usurpation de mon identité. Comme de nombreuses personnalités du monde des médias, mes comptes font régulièrement l’objet de parodies lancées sur la toile où ce type de manipulations est malheureusement monnaie courante.


M. Haddad a cru en outre pouvoir révéler sur un ton  tout aussi péremptoire les raisons qui m’auraient poussée à prendre la décision de  porter le voile. Ajoutant délicatement que  « j’étais très belle avant de le vêtir », il a cru pouvoir réduire ma décision à une « réaction à la France (…) et au racisme et à l’islamophobie ». Je ne puis laisser à ce monsieur, en portant de tels jugements sur ma tenue vestimentaire et le sens de mes convictions religieuses, le droit d’énoncer publiquement ce qui relève de raisons intimes dont il n’a en fait pas la moindre connaissance. Je condamne donc également cette déclaration blessante et infantilisante et que je considère comme une autre  marque de mépris à l’égard de ma personne et de ma dignité.


Compte tenu de l’importance des torts causés par les déclarations de M. Haddad  par des propos qui ont largement  dépassé les limites de la liberté d’expression et ont été cautionnés par le présentateur de l’émission,  que M. Haddad a manifestement réussi à induire en erreur,  j’ai donc décidé de porter plainte pour diffamation à l’encontre de Mezri Haddad. Ils sont clairement diffamatoires et attentatoires à ma réputation. Une procédure judiciaire prendra très vite le relais de cette première mise au point. Je suis confiante dans la capacité de la justice française de rétablir les faits et de sanctionner celui dont les procédés, tout à fait  inacceptables dans un  débat public qui est au  demeurant essentiel, a contribué à ternir gravement mon image.


Khadija Benguena, journaliste.


Arrivé là, de mon propos, ou plutôt des siens, j’espère vous avoir suffisamment, mis l’eau à la bouche en faisant naitre et en entretenant en vous, le suspens. Tels qu’ils sont présentés, les faits semblent porter tort, à Mazri haddad, qui doit apporter la preuve que les écrits lus, par lui, au cours de l’émission « Ce soir ou jamais », ont bien été écrits par Khadija Benguenna ou se voir condamné, pour diffamation. Il faut savoir que la justice française ne plaisante pas, lorsqu’il s’agit de condamner un personnage public, pour diffamation d’un autre personnage public. Bon, je vous le dis tout de suite, Mazri Haddad a pu apporter cette preuve, sans l’aide de Mark Elliot Zuckerberg, le fondateur de facebook, bien entendu, mais pas de la manière que vous soupçonnez, non plus. Bon, si vous êtes au courant de l’épilogue, inutile de revenir demain. Les autres ont rendez-vous demain, ici même, pour connaitre la suite des événements.

 

 

 

 

Commentaires (1)

Tarek kaouache le 28/06/2013
Il a parlé de "hordes fanatisée" pas de "hordes sauvages" et le temps a montré qu'il n'avait pas tort.


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