Chez Oskar, tout se passe toujours en famille et à la cuisine. Un choix d'image stratégique, car les journalistes adorent ce côté copinage et connivence. Mais une nécessité intime aussi, puisqu'à l'évidence, il ne sait pas fonctionner autrement. La famille, pour le Saviésan, c'est son oxygène, ses références.
Ghislaine, sa femme, fut ainsi sa cheffe de "com" dans cette campagne, bel atout aux cheveux sombres et aux yeux bleus solaires. Son beau-frère a joué les trésoriers. Et même son fils Yoann a oeuvré - façon printemps arabe - sur les réseaux sociaux et pour la promotion de son père dans ce Haut-Valais où il vit aujourd'hui.
Pour comprendre le système Freysinger, il faut remonter à sa naissance, en 1960. Et aux influences parentales. Georges, Autrichien du Tyrol. Margue-rite, nièce du mythique pilote des glaciers, Hermann Geiger. "Papa était dur au labeur, dur au mal , raconte Oskar. Quand il se blessait avec ses lames dans son atelier de tapissier décorateur, il prenait fil et aguille et se recousait lui-même. Je lui dois mon crédo: "Quand tu commences, va jusqu'au bout!"; "Dis ce que tu fais et fais ce que tu dis!"; "Tiens toujours ce que tu promets!""
Découvrez ce portrait en intégralité dans notre édition de ce lundi 18 mars.