Article réservé aux abonnésPar Luis Lema et Anne-Sophie Le Mauff
Temps de lecture: 4 min
reportage
Doha
de notre envoyé spécial
Il a fallu diviser les écrans en deux. Puis en quatre et, parfois, en six. La chaîne de télévision Al Jazira ne sait plus où donner de la tête à l’heure de retransmettre les éruptions du monde arabe. « Tel que vous me voyez, je n’ai pratiquement pas dormi depuis des semaines », sourit un technicien au siège de la chaîne, au Qatar. Plus le temps pour ça. Des responsables des salles de contrôle aux présentateurs, en passant par les centaines de journalistes et de cameramans déployés sur le terrain, les employés d’Al Jazira sont tous en première ligne. Cette révolution, qui continue de se dérouler parfois dans le sang, c’est celle de leurs frères et de leurs sœurs. D’une manière ou d’une autre, chacun, ici, la portait en soi.
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