Course de l’Escalade à GenèveLa course de la Marmite se vit comme un carnaval en hiver
Une édition de référence, par le nombre de participants et l’énergie dépensée. Un vent chaud a soufflé sur Genève ce samedi en début de soirée.
On ne va pas détailler chaque costume. Tous méritent de figurer sur le podium des plus beaux déguisements. Ceux qui défilent seuls comme ceux qui défilent en bande joliment dessinée. Des cliques de coureurs et coureuses à pied, des pages entières de BD célèbres, en trois dimensions et en mouvement.
Surtout, des visages heureux, à tous les âges, le petit dernier – année 2022 – faisant le parcours complet dans les bras de sa mère, sans toucher le froid bitume.
Froid, vraiment? Cette course de la Marmite, avec ses 4000 participants, fait au contraire souffler un vent de chaleur sur le centre-ville, ce samedi entre 18 et 19h.
On n’a jamais vu autant de monde dans les blocs de départ, la rue de la Croix-Rouge ressemble à un carnaval ambulant. Des familles entières se sont déplacées, les corps des cadets ont rejoint en taille celles des aînés, à la faveur de panoplies qui rajoutent du volume comme on gonfle un ballon.
Le chien Hugo est également de la partie. Il a son dossard accroché au harnais. Devant lui, un dragon de fête asiatique; derrière lui, un poulailler lâché entre les voies du tram. Il hésite, Hugo, à danser avec l’un et à courir avec l’autre.
Tout ici est ludique et joyeux. Une édition qui fera date, par le nombre et la folle énergie exprimée, alors que l’on flirte avec des températures négatives. Les éclaircies de la fin de journée de samedi se paient cash quand on choisit de vivre cette Escalade à rallonge jusqu’au bout de la nuit.
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