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Oskar Freysinger mute son chef de l'enseignement

Oskar Freysinger.

Oskar Freysinger a muté son chef de l'enseignement. Jean-François Lovey occupera un poste nouvellement créé de chargé des affaires intercantonales en matière de formation.

Au lendemain de son élection au Conseil d'Etat valaisan, en mai dernier, Oskar Freysinger a informé son chef de service de l'enseignement qu'il ne souhait pas le maintenir à son poste. «J'ai essayé d'argumenter, mais j'ai vu que cela n'était pas négociable», a indiqué Jean-François Lovey vendredi devant la presse.

A ses côtés, Oskar Freysinger a assuré qu'il n'y a «aucun conflit personnel» entre les deux hommes mais «une autre manière de fonctionner, une vision et un style différents» que le chef du département a visiblement déjà pu constater durant ses années en tant qu'enseignant dans un collège de Sion.

Jean-François Lovey précise: «Il n'y pas d'animosité mais une manière différente de concevoir le pouvoir. Il n'y a pas de place pour deux montgolfières dans la même pièce», a-t-il imagé.

Pas de caillou dans la chaussure

Jean-François Lovey occupera sa nouvelle fonction dès le 1er janvier 2014. Il sera directement subordonné à Oskar Freysinger. «L'école est un fleuve. Monsieur Freysinger se trouve sur une rive, moi sur l'autre, j'espère que nous pourrons collaborer».

Le chef du département de la formation a affirmé ne pas vouloir se priver des compétences de Jean-François Lovey et a assuré qu'il ne ferait pas de figuration dans son nouveau poste. Aucun autre changement ou licenciement n'est prévu dans le reste du service, a encore précisé le chef du département.

Cela fait quatre mois que le département et le Conseil d'Etat valaisan cherche une solution à cette situation délicate. «On m'a dit «résiste, ne te laisse pas faire». Mais à six ans de la retraite, je n'avais pas l'intention de me réduire à un caillou dans la chaussure du chef du département. Aujourd'hui est un jour triste, mais j'ai suffisamment de sève et d'enthousiasme pour l'école valaisanne et je suis prêt à rebondir», a encore souligné Jean-François Lovey visiblement ému.

ats